Interview de Lucinda Nettleton

Raconte-nous le sujet de tes histoires et comment tu en es venue à participer à ce projet

La possibilité de participer à ce projet est arrivée grâce à la writing school de la Manchester Metropolitan University. Un maître de conférence, Dr Amna Khan, proposait à un écrivain de créer des histoires à partir de compte oraux qui parlaient de la tradition de donner des présents, et se passant à travers trois générations du Pakistan, du Bengale et de Gujarat. Au début, j’avais juste écrit l’histoire du Pakistan, mais Dr Kahn et le projet « the gift of togetherness » avait aimé mon travail et ils m’ont donc demandé d’écrire les deux autres histoires.

Parles-nous de la tradition des présents dans ces histoires

Le projet « The gift of togetherness » est centré sur la tradition asiatique de dons. Les histoires orales étaient divisées entre le Pakistan, le Gujarat et le Bengale et chacun avait trois souvenirs de dons, de trois générations différentes dans cette culture. L’arc principal était le don mais chaque histoire raconte une tradition particulière : le festival musulman d’Eid, les cérémonies d’engagement religieux islamiques et les traditions moins religieuses et plus tournées vers la famille comme écouter des histoires sur les bien précieux de ceux qu’on aime. Mon travail était de transformé ces traditions en histoire et de transformer ces histoires orales en histoires pour enfant qui intéresseraient et éduqueraient l’enfant sur la diversité des traditions de dons dans l’Asie du Sud. Le livre s’appelle, « Racines de l’est, branches vers l’ouest » est c’est mon deuxième livre.

Tu n’es ni musulman ni d’Inde. Comment t’es-tu prise pour aborder une culture qui n’est pas la tienne au départ ?

Recherche ! Recherche ! Recherche ! Je me suis immergée dans ces trois cultures. J’ai fait des recherches sur la cuisine, la façon de s’habiller, les festivals et religieux et séculaires et les différentes langues. Je peux dire avec tout mon cœur, que j’ai adoré cette expérience et j’en ressort changée pour toujours. En fait, comme le Dr Khan l’a dit une fois, je pense que le succès de « Eastern Roots, Western Branches » écrit par une auteur blanche, catholique et anglaise comme moi, représente exactement ce que le « gift of togetherness » projet est- créer des liens forts d’amitié et d’intégration entre culture de tous les groupes ethniques qui habitent notre société multiculturelle.

Quel a été l’aspect le plus difficile dans ces histoires ?

De rendre justice à ces histoires orales dans mon manuscrit. J’avais reçu une opportunité formidable de pouvoir entendre les expériences d’autres que moi et de les immortaliser dans une œuvre littéraire. C’est une énorme responsabilité. Je voulais captiver le lecteur mais aussi que chaque conteur puisse se reconnaitre dans les histoires qu’ils avaient eu la gentillesse de partager. « Eastern Roots, Western Branches » a reçu de très bonnes critiques, et je suis ravie de voir la joie des trois générations quand ils lisent mes histoires.

Qu’est-ce que cela fait de participer au Manchester Mega Mela festival ?

C’était génial. L’atmosphère était fabuleuse. Quand j’avais quinze ans, j’ai voyagé en Inde avec l’association Girlguiding and je suis restée avec une famille à Mumbai pour participer à un projet communautaire à Pune. Je peux dire que le Manchester Mega Mela festival m’a donné le sentiment que j’étais revenue dans le magnifique continent asiatique. La nourriture, la musique, les arts, les objets, toutes ces cultures- c’était vraiment fantastique. Avec le projet, j’ai participé à plusieurs animations et j’ai passé deux jours à lire mes histoires à des enfants, assise sur un coussin, dans le coin des histoires. J’ai aimé voir comment ces histoires rassemblaient les enfants de différentes cultures. Par exemple, des enfants qui n’avaient jamais entendu parler l’Eid étaient assis à côté d’autres enfants qui venaient de le célébrer. Ils ont pu poser des questions et discuter sur leurs traditions de dons. À ce moment, le projet a réussi son objectif.

Quels sont vos projets ?

Après la fin de mon master et ayant juste créer un service de tutorat et d’écriture, j’écris et je passe mon temps à aider d’autres à le faire. Je vais commencer à donner des cours de littérature et de langues anglaises et je vais aussi proposer mes services comme consultant en écriture au début septembre. Je vais aussi continuer à écrire pour des appels à projets. Je me réjouis aussi de la publication d’une histoire de crime/détective que j’ai terminé pour le festival de sciences de Manchester 2015 et je vais m’atteler à faire publier mon manuscrit YA Belgaun Blood.

Merci pour cette interview et bonne chance pour la suite.